L'échelle de Saffir-Simpson qui sert pour les ouragans._2018
Un cyclone tropical en météorologie, est un type de cyclone (dépression)
qui prend forme dans les océans de la zone intertropicale
à partir d'une perturbation qui s'organise en dépression
tropicale puis en tempête. Son stade final est connu sous divers
noms à travers le monde : ouragan dans l'Atlantique nord et le
Pacifique Nord-Est, typhon en Asie de l'Est et cyclone dans les autres
bassins océaniques.
L'échelle
de Saffir-Simpson est l'échelle de classification de
l'intensité des cyclones tropicaux, nommés «
ouragans », se formant dans l'hémisphère ouest, qui
inclut les bassins cycloniques de l'océan Atlantique et
l'océan Pacifique nord à l'est de la ligne de changement
de date. Elle est graduée en cinq niveaux d'intensité,
correspondant à des intervalles de vitesses de vents
normalisés. Pour classer un cyclone sur cette échelle, la
vitesse des vents soutenus est enregistrée pendant une minute
à une hauteur de 10 mètres (33 pieds), la moyenne ainsi
obtenue est comparée aux intervalles (Voir les catégories
d'intensité). Pour décrire un ouragan passé, la
graduation la plus élevée atteinte est utilisée
(par exemple, Katrina était de catégorie 5).
Le National Hurricane Center (NHC,
en français : Centre National des Ouragans) est un centre de
prévisions météorologiques localisé sur le
site de l’Université internationale de Floride à
Miami, en Floride, aux États-Unis. Il s’agit d’une
division du National Weather Service spécialisée dans
l’étude et la prédiction des systèmes
tropicaux, en particulier des ouragans. Il est l’une des trois
composantes du Tropical Prediction Center.
Le
NHC, en tant que composante du Tropical Prediction Center, est l'un des
centres météorologiques régionaux
spécialisés de l’Organisation
météorologique mondiale chargé d'émettre
des prévisions et des analyses relatives aux
phénomènes tropicaux dans les bassins de l'océan
Atlantique Nord et du Pacifique Nord-Est. Il émet des veilles et
alertes météorologiques dans les 36 heures de leur
arrivée sur le territoire des États-Unis mais ce sont les
centres météorologiques des autres pays qui s'en chargent
pour leurs territoires respectifs.
Voici un excellent article du Journal de Montréal publié le 6 septembre 2017 sous le titre "D’où viennent les noms des ouragans?".
D'après
Robert Simpson (un deux inventeurs de l'échelle Saffir-Simpson),
il n'existe aucune raison suffisante pour intégrer la
catégorie 6 sur l'échelle de Saffir-Simpson, car elle a
été créée pour mesurer l'intensité
d'un cyclone et les dégâts que pourraient causer ceux-ci
aux structures construites par l'homme. Si le vent maximal d'un ouragan
dépasse 249 km/h (155 mph), alors les dégâts seront
considérables.
D'autres
classifications dans les autres bassins cycloniques sont
utilisées. Ces échelles, bien qu'utilisant des niveaux de
vents assez semblables, se servent en général de la
moyenne sur dix minutes du vent et des noms de catégories qui
varient selon le bassin océanique concerné (voir
Nomenclature des cyclones tropicaux). Ainsi, on dit qu'un «
typhon » du Pacifique ou un « cyclone tropical » de
l’océan Indien a atteint une catégorie
équivalente « X » de l'échelle
Saffir-Simpson, si la mesure de ses vents correspond au critère
de cette échelle. Mais en fait, il sera classé selon
l'échelle applicable à son bassin par l'Organisation
météorologique mondiale (OMM).
Depuis 1979, les cyclones tropicaux (ouragans en Atlantique nord) sont
baptisés avec des prénoms alternativement masculins et
féminins. Les prénoms sont des prénoms en anglais,
espagnol et français. Un principe de cycles fut aussi
établi. Basé sur 6 ans et six listes, les années
paires débutent par un prénom masculin et impaires un
prénom féminin. Ainsi la liste de 2000 est la même
que celle de 1994 ; la liste de 2001 reprend celles de 1989 et 1995.
Lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimés
de la liste et remplacés afin de ne pas choquer la population en
lui rappelant de trop mauvais souvenirs.
Les
six listes prévoient 21 prénoms courants de A à W,
les lettres Q, U, X, Y et Z ont été abandonnées,
car il n’y a pas assez de prénoms qui commencent par ces
lettres. Ensuite, il est prévu d'utiliser les lettres grecques.
En 2005, année de record avec 27 cyclones, la liste fut
totalement utilisée jusqu'à Wilma, puis jusqu'à la
lettre grecque Zêta.
Dans
le bassin de l’océan Atlantique nord, la tradition
d’identifier des ouragans par des prénoms date de 1953. En
moyenne, un nom est retiré par saison. Plusieurs années
ne voient aucun nom retiré mais les saisons très actives
en voient plusieurs. Par exemple, cinq noms ont été
enlevés des listes futures en 2005. Les noms des ouragans
importants sont
retirés des listes (c.-à-d. qu’ils ne servent que
pour un seul ouragan) si la tempête risque de demeurer dans les
mémoires à cause des dommages ou des décès
qu’elle a causés. En retirant le nom d’une
tempête importante, on évite la confusion avec une
ancienne tempête bien connue et une tempête actuelle.
Références
Échelle de Fujita améliorée
Cyclone tropical.
Échelle de Saffir-Simpson.
Noms des cyclones tropicaux dans le nord de l'océan Atlantique nord.
National Hurricane Center.
D’où viennent les noms des ouragans?
Des noms d'ouragans sont retirés.
Noms retirés.