O. Tremblay_2022


La mise en fonction du barrage hydroélectrique de l'île Maligne fut une véritable tragédie pour les cultivateurs du lac Saint-Jean en 1926.


Précisons en premier lieu qu'Onésime Tremblay était le porte-parole des cultivateurs lors de la bataille avec la compagnie Alcan.


Onésime Tremblay est né (certains auteurs disent qu'il est né à Saint-Jérôme, c'est faux) à Bagotville le 9 mars 1856. Onésime Tremblay était le père du célèbre Mgr Victor Tremblay, fondateur de la Société historique du Saguenay, et du père Laurent Tremblay, OMI., prédicateur.


Onésime Tremblay s'est marié avec Ariane Ouellet le 1 août 1888 à Hébertville. Il est décédé à Saint-Jérôme le 21 octobre 1947 à un âge vénérable de 91 ans.


Onésime Tremblay était peu scolarisé, il savait lire et écrire. Il a acquis rapidement de l'expérience dans différents emplois et métiers, surtout en ce qui à trait à agriculture et au travail en forêt. À la fin du XIXe siècle, il a fait deux séjours pour aller travailler aux États-Unis. En 1897, il est nommé garde-forestier pour le Ministère des terres et forêts, emploi qu'il gardera pendant 30 ans. Agriculteur reconnu, il sera aux premières loges lors du rehaussement du lac Saint-Jean dans les années 1920. Il  possédait une terre agricole à Saint-Jérôme (aujourd'hui Métabetchouan-Lac-à-la-Croix).


Configuration géographique du lac Saint-Jean


À l'endroit où les eaux du lac Saint-Jean pénètrent dans la rivière Saguenay, l'île d'Alma (au SLJS) sépare celle-ci en deux bras nommés la Petite-Décharge au sud et la Grande-Décharge au nord. Avant la construction des barrages, les deux Décharges étaient d'étroits goulots parsemés d'îles, de rochers et de chutes d'eau. La Grande-Décharge avait un débit un peu plus important et pouvait donc intéresser particulièrement les compagnies hydro-électriques au début du XXe siècle. Un peu en avant de la Grande-Décharge, se trouvait l'île Maligne, dénommée ainsi à cause des difficultés qu'on avait autrefois à l'aborder. Sa longueur était d'environ 1,5 km de long. La Grande-Décharge se terminait à la Chute-à-Caron à l'extrémité est de l'île d'Alma.


En 1900


L'homme d'affaires Benjamin Alexander Scott est le premier à s'intéresser de près au potentiel hydroélectrique de la rivière Saguenay. Il était déjà connu dans la région puisqu'il était propriétaire de la plus grande scierie du lac Saint-Jean à Roberval. Il y avait fait installer une échelle pour mesurer le niveau du lac. Le point zéro était la moyenne des eaux basses. Au printemps, le débit d'eau pouvait monter à 18 pieds. Pour obtenir un débit régulier à l'année longue, il fallait maintenir le niveau du lac à 17,5 pieds.


Le 22 juin 1900, après quelques mois de négociations, le gouvernement Marchand lui concède pour 6 000 $ les forces hydrauliques du Saguenay de la Chute-à-Caron à l'île Maligne. Un autre homme d'affaires, Louis Haggins, reçoit pour 9 000 $ les eaux de la rivière de l'île Maligne à l'entrée du lac Saint-Jean. Une pénalité est prévue si les travaux d'aménagement ne sont pas commencés avant trois ans.


Haggins et Scott s'associent en 1901 et forment la compagnie Oyamel. Le projet est cependant est bloqué en 1903 car les cultivateurs de lac Saint-Jean, craignant une trop grande montée des eaux du lac, ont fait pression sur le gouvernement pour arrêter le projet.


Celui-ci est repris en 1912 par un homme d'affaires américain, James Buchanan Duke, qui faisait fortune dans le marché de la cigarette. Propriétaire de l'American Tobacco Company, il possède 80 % du marché de la cigarette aux États-Unis.


Duke se trouve bientôt un nouvel associé en la personne de William Price, propriétaire de la Price Brothers, plus grand producteur de papier journal au Canada dont la principale usine est située à Jonquière (au SLSJ). Les deux hommes fondent la Quebec Development Corporation, qui doit préparer la construction des barrages le long de la Grande-Décharge et entreprendre l'expropriation des fermiers dont les terres seront affectées par la montée des eaux.


Le 8 avril 1914, le gouvernement provincial de Lomer Gouin permet à la nouvelle société de construire un barrage sur la Grande-Décharge et d'élever le niveau du lac à 17,5 pieds. Elle a cependant l'obligation « de payer aux propriétaires riverains les dommages que ces travaux pourraient leur causer ». La Quebec Development annonce alors son intention de construire son usine sur l'île Maligne, tel que déjà préconisé par Scott en 1900.


En 1915, la Quebec Development commence ses travaux d'arpentage et entreprend l'expropriation des terres contigües à la Grande-Décharge. Certains fermiers, dont les terres sont situées aux abords du lac Saint-Jean, craignent une montée trop haute des eaux et envoient une délégation au premier ministre québécois Gouin pour lui demander de revenir sur sa décision. Elle a, à leur tête un homme nommé Onésime Tremblay, fermier prospère de Saint-Jérôme (aujourd'hui Métabetchouan-Lac-à-la-Croix), localité située tout près de Roberval. Elle fait valoir que la montée des eaux du lac pourrait inonder leurs terres, mais Gouin leur déclare qu'il ne reviendra pas sur sa décision.


Pourtant, la même année, Duke et Price doivent abandonner temporairement le projet. Les négociations avec les fermiers pour l'expropriation des terres s'annoncent trop ardues. Deux câbles d'acier que la compagnie avait installé au-dessus de la Grande-Décharge ont été sectionnés par des vandales. Il y a aussi la guerre qui leur enlève une certaine main-d'œuvre.


La construction des barrages


Duke et Price reprennent le projet en 1920, ce dernier ayant racheté toutes les parts de Scott. La Quebec Development prend alors le nom de Duke Price. C'est maintenant William Price qui négocie avec le nouveau gouvernement provincial de Taschereau. Le 12 décembre 1922, celui-ci consent à donner le droit à la société d'ériger le barrage d'Isle-Maligne dont les coûts de construction devraient être de 10 000 000 $. Le délai de construction est de cinq ans et la compagnie aura le droit d'élever les eaux du lac 17,5 pieds.


Dès l'année suivante, la compagnie entreprend la construction de 8 barrages échelonnés de la rive nord du Saguenay à l'île d'Alma en passant par l'île Maligne. L'investissement est finalement de 55 000 000 $ et l'usine pourra produire 720 000 kilowatts.


Price meurt en 1924 sur un de ses chantiers et Duke meurt subitement en 1925 avant la fin de la construction des barrages. Cette même année, cependant, l'Aluminium Company of Canada (l'Alcan) s'est implantée au Saguenay et a commencé à construire une usine d'aluminium à Arvida. Elle a besoin des forces hydroélectriques de la région pour la faire fonctionner et acquiert bientôt plus de la moitié des actions de la Duke Price.


Le 16 juillet 1925, le gouvernement confirme que la Duke Price aura le droit de monter les eaux du lac à un niveau de 17,5 pieds sous les conditions de délai de deux ans qui avaient été imposées à la Quebec Development. Le lac Saint-Jean deviendra un réservoir, le niveau du lac passera de 8 à 17,5 pieds.



La tragédie du lac Saint-Jean de 1926


La centrale hydroélectrique de l'île Maligne est inaugurée au printemps 1926. Elle est constituée de 8 barrages et de 12 turbines que la Duke Price a pu finalement ériger sur la Grande et la Petite-Décharge, et est considérée alors comme la plus grosse usine d'électricité en Amérique du Nord.


Les barrages entrent en action le 24 juin 1926, avant même que la compagnie n'ait fait les expropriations nécessaires. En quelques jours, les terres riveraines du lac Saint-Jean sont inondées comme lors des grandes crues du printemps. On compte 940 cultivateurs qui voient 60 000 acres de leur terre disparaître dans les eaux du lac. Sur les plans de l'Alcan de l'époque, on peut voir que l'infiltration d'eau dans la terre se fait sentir deux pieds plus haut que le niveau habituel du lac.


Onésime Tremblay avait plus de 70 ans lors de la tragédie du lac Saint-Jean de 1926.


Les terres inondées par les eaux du lac. Il y a de terribles inondations au canton Péribonka, au canton Dalmas (Sainte-Jeanne-d'Arc), au canton Dolbeau, à Saint-Méthode, à Roberval, à Saint-Jérôme, à Saint-Prime, à Saint-Gédéon et à Chambord.


Le gouvernement Taschereau envoie aussitôt un inspecteur dans la région afin d'évaluer les dégâts. Le rapport indique que tous les terrains de Roberval riverains du lac ont été affectés. Les égouts de la ville ne fonctionnent plus et l'eau reflue. Les terrains du couvent des Ursulines et ceux de l'hôpital de Roberval, adjacents au lac, sont inondés.


Ailleurs, à Saint-Méthode, les eaux ont refoulé à plus de 12 milles à l'embouchure de la rivière Ticouapé. À Saint-Jérôme, les eaux ont inondé toute une forêt d'ormes, considérée comme la plus riche de la région. Il y a également de nombreux dégâts dans les paroisses au nord du lac.


Un comité de défense dont le porte-parole était Onésime Tremblay des cultivateurs est formé et envoie une délégation rencontrer le premier ministre Taschereau. Celui-ci se dit désolé mais affirme ne pouvoir rien faire. Pendant ce temps, le 29 juillet, la Chambre de commerce du lac Saint-Jean, inquiète, rencontre un représentant de l'Alcan. Elle lui déclare que plusieurs maisons de Roberval ont été inondées et que le quai est maintenant endommagé. Devant ses explications peu convaincantes, elle finit également par rencontrer Taschereau.


En août, l'Alcan finit tout de même par réagir. Elle promet de fournir un montant pour réparer les dommages. Des estimateurs et des inspecteurs de la société sont envoyés pour juger des coûts à payer. Le comité de défense des cultivateurs juge que ce n'est pas suffisant. Il demande que les eaux du lac soient rabaissées pour que les propriétaires puissent ravoir leurs terres. Il réclame que la compagnie prenne plutôt sa réserve d'eau dans la rivière Péribonka, où il n'y a pratiquement pas d'habitants et où les dommages seraient beaucoup moins importants. La Duke Price refuse cette proposition parce qu'il lui faudrait tout recommencer à zéro: acheter les terrains de la Péribonka et refaire un barrage. De plus, il lui faudrait revendre les terrains de l'île Maligne à bas prix.


Le 17 septembre 1926, une seconde délégation de cultivateurs rencontre de nouveau Taschereau mais lui juge qu'il est trop tard pour revenir en arrière. Le 21, son gouvernement donne à l'Alcan le droit de procéder comme elle l'entend.


À la fin de l'été 1926, le bilan se présente comme suit. Certains acres de terres ont pu être sauvés mais 8 000 ont disparu définitivement sous les eaux et 800 propriétaires de terrains demandent réparation. Les villages les plus atteints sont Roberval, Chambord, Saint-Jérôme, Saint-Méthode, Saint-Gédéon et Saint-Prime. Les deux-tiers de la paroisse de Saint-Méthode ont disparu.


À l'automne, la Duke Price (qui devient à la même époque une propriété pleine et entière de l'Alcan) commence à réparer certains dommages. Elle reconstruit à ses frais le réseau d'égouts de Roberval et érige une longue chaussée en pierre sur le rebord du lac dans la même localité. Elle propose un don de 110 000 $ aux cultivateurs. Le journal local, Le Colon de Roberval, et la Chambre de commerce du lac Saint-Jean se prononcent pour la fin des hostilités. Le maire de Roberval, Thomas-Louis Bergeron, défend la compagnie et ne demande qu'une juste compensation pour les pertes des cultivateurs. Il ne faut pas, dit-il, empêcher le développement économique du lac Saint-Jean.


Lors de l'ouverture de la session à l'Assemblée législative, en janvier 1927, le Parti conservateur du Québec met le gouvernement dans l'embarras lorsqu'il démontre que la Duke Price a mis en marche les barrages sans avoir procédé à aucune expropriation ni aucun avertissement. Le 14 janvier, Taschereau avoue: « Elle (la Duke Price) a agi illégalement, sans droit, de la façon la plus illégale en inondant les terrains avant de les avoir acquis ».


Une troisième délégation rencontre Taschereau le 10 février mais celui-ci leur déclare que les cultivateurs n'obtiendront pas la baisse des eaux du lac. Les cultivateurs demandent au gouvernement d'obliger la compagnie à maintenir les eaux du lac à 17 pieds et énonce qu'il devrait lui donner une autre chute d'eau en compensation. Taschereau déclare: « Le niveau du lac ne sera pas baissé. L'Aluminium Company a offert de construire Arvida si elle pouvait monter le niveau du lac au maximum ».


Le gouvernement, qui mise sur le développement industriel du Québec, n'a pas le choix d'appuyer Alcan mais s'aperçoit qu'il y a un certain prix payer.


Le 7 mars, le gouvernement Taschereau fait adopter une loi donnant les terres inondées à l'Alcan et supprimant tout recours aux anciens propriétaires pour se les faire restituer. La compagnie doit cependant payer un certain dédommagement aux propriétaires lésés. Une commission d'arbitrage est nommée afin de fixer le prix des terres expropriées.


L'élection générale de 1927 est un test important pour le gouvernement car elle démontrera si la population du lac Saint-Jean appuie bien sa politique. Le 16 mai, le libéral Émile Moreau est réélu dans la circonscription de Lac Saint-Jean par plus de 2 000 voix de majorité. Le comité de défense des cultivateurs voit ses appuis l'abandonner les uns après les autres. À Roberval, Alcan a réparé la cour arrière des Ursulines et restauré entièrement le quai, et le conseil municipal ne voit plus de raison de s'opposer au barrage.


Suite à la loi du 7 mars, le comité de défense doit se limiter au problème des compensations. Alcan est prête à offrir la valeur marchande des terres, alors que les cultivateurs demandent la valeur productive. Une partie d'entre eux refusent donc l'offre de la compagnie, qui aurait équivalu environ au quart de ce qu'ils demandaient et préfèrent la poursuivre devant les tribunaux.


La tragédie de 1928


Après un hiver très neigeux, le printemps 1928 est extrêmement pluvieux. Le 23 mai, le maire de Saint-Méthode, qui constate que les eaux montantes du lac peuvent devenir très dangereuses, rencontre un représentant de l'Alcan pour que la compagnie l'aide à évacuer la population menacée. Celui-ci lui répond qu'elle ne fournira rien gratuitement mais qu'elle est prête à lui louer des chaloupes. Le 25 mai, l'échelle du moulin à scie de Roberval indique que les eaux ont monté de plus de 20 pieds. Le lendemain, l'échelle indique 21.5 pieds et le quai de Roberval est à deux pieds sous l'eau. De fortes pluies brisèrent le chemin de fer.


Le 28 mai, l'échelle indique 23 pieds. Plusieurs rues de Roberval sont maintenant submergées. Le lendemain, l'hôpital de la ville est complètement isolé et Saint-Félicien est inondé. L'Alcan consent à ouvrir les vannes de la Grande-Décharge afin de faire baisser le niveau d'eau. Elle ne peut cependant ouvrir celles de la Petite-Décharge car la municipalité voisine d'Alma craint de se faire envahir par les 5 millions de billots de bois qui reposent dans la rivière.


Le 30 mai, la pluie continue de tomber et l'échelle de Roberval indique 23,5 pieds. Roberval est maintenant complètement isolée et toute l'économie jeannoise est paralysée. Le 1er juin, il arrête finalement de pleuvoir et les eaux commencent à baisser. Le lendemain, les vents violents indiquent que la menace n'est pas complètement disparue. Le chemin de fer est brisé. Saint-Méthode, que les terres basses rendaient particulièrement fragiles, est complètement évacuée. Toute la récolte riveraine du lac Saint-Jean est perdue. Ce n'est que le 4 juin que l'eau finit par baisser.


Après une rapide enquête, le gouvernement Taschereau octroie 28 000 $ au comté pour effectuer les réparations, ce qui sera loin de contenter les cultivateurs lésés.


Conclusion


Les procès des cultivateurs contre la Duke Price débutent en 1929 et ne sont qu'une source de déception pour eux. En général, les tribunaux rendent en effet un jugement favorable à la compagnie c'est-à-dire qu'elle n'a qu'à payer la valeur marchande des terres disparues et non la valeur productive. Certains cultivateurs emmènent leur cause jusqu'en Comité judiciaire du Conseil privé de Londres, c'est Onésime Tremblay qui se rend à Londres. Le Conseil privé préféra ne pas rendre de jugement sur cette affaire.


Le comité de défense des cultivateurs se retrouve bientôt endetté et en faillite. Onésime Tremblay lui-même, symbole de la défense des intérêts des fermiers jeannois, est obligé de vendre sa terre.


Aujourd'hui, la tragédie du lac Saint-Jean est l'objet d'une certaine controverse. Les uns croient que le développement hydroélectrique était nécessaire à l'économie de la région; les autres soutiennent que le lac Saint-Jean a perdu ses plus belles terres agricoles dans l'affaire.


Qui avait raison dans tout cela? Les cultivateurs dont le porte-parole était Onésime Tremblay qui étaient contre le rehaussement des eaux du lac Saint-Jean suite à la mise en opération du barrage de l'île Maligne. Il ne faut pas oublier que le niveau du lac est passé de 8 à 17,5 pieds, le lac est un réservoir.


Le gouvernement provincial s'entendait bien avec la compagnie qui voulait implanter des barrages.


Le lac Saint-Jean appartient toujours à une compagnie privée, Rio Tinto. On suit toujours l’entente de 1922. La région (SLSJ) était sur le bord de l'industrialisation. Au cours des dernières années, le lac Saint-Jean a débordé au printemps 2017, 2019, 2022. Cela a causé l'érosion et beaucoup de dégâts aux riverains.


Lors de l'inauguration du buste dédié à Onésime Tremblay, le 23 juin 2018, Denis Trottier qui a été député péquiste de Roberval a déclaré ce qui suit «Ce n'est pas fini ce combat-là. Moi je n’ai jamais accepté et je n'accepterai jamais qu'on prenne le lac Saint-Jean comme étant une propriété privée ».





RÉFÉRENCES


Tragédie du lac Saint-Jean. France.

https://www.wikiwand.com/fr/Trag%C3%A9die_du_lac_Saint-Jean


Les inondations de 1926-1928 (1ère partie) : La genèse.

https://lelacstjean.com/histoire/inondations-de-1926-1928-1ere-partie-genese/


Les inondations de 1926-1928 (2e partie) : La tragédie.

https://lelacstjean.com/histoire/inondations-de-1926-1928-2e-partie-tragedie/


Le combat d'Onésime Tremblay. Film ONF, auteurs: Jean Dansereau et Guy L. Côté, 57m43.

https://www.onf.ca/film/combat_donesime_tremblay/


Aimer et défendre le lac Saint-Jean.

https://ici.radio-canada.ca/empreintes/4522/eric-scullion-saguenay-berges-erosion-protection-rio-tinto


Un buste à la mémoire d’Onésime Tremblay à Métabetchouan.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108981/buste-memoire-onesime-tremblay-metabetchouan


Société historique du Saguenay.

Onésime Tremblay

https://shistoriquesaguenay.com/portail/archives/index.php


La petite histoire du réservoir du lac Saint-Jean.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/803344/petite-histoire-reservoir-lac-saint-jean


Installations Rio Tinto.

https://energie.riotinto.com/energie-electrique/installations/


La mémoire d’un bâtisseur honorée.

Date: dim-24-juin-2018

https://www.lequotidien.com/2018/06/26/la-memoire-dun-batisseur-honoree-c32e3d5a62ef380991b3fa58dabfbbdb


Un autre héros.

https://www.journaldequebec.com/2018/06/28/un-autre-heros